top of page

Mon Cursus

Né en juin 1958 en Algérie,  où ma famille était implantée depuis plus d'un siècle,  j'y ai vécu jusqu'en juin 1962. Ce fut ensuite la Côte d’Azur, Fréjus puis Nice,  jusqu'à l'âge de 19 ans.
En octobre 1977,  je fus reçu à l'IEP de Paris (Sciences Po) dont je suis sorti diplômé de la section Service Public, ayant visé au départ une carrière de haut fonctionnaire. Inscrit à la prép. ENA de Sciences Po, je renonce assez rapidement, conscient d'être trop éloigné des mentalités qui m'entourent. Ne trouvant pas de poste en coopération, je dois alors me résigner à passer une année sous les "drapeaux", de triste mémoire, perdu dans une base aérienne où je passe le clair de mon temps à écouter la radio.

Cadre d'entreprise et bénévole associatif
En 1983, je commence ma vie professionnelle à la SNCF, engagé comme attaché dans la filière commerciale au terme d'une sélection exigeante. Mais je m'y ennuie et n'y apprécie guère le fort clivage qui sépare les cadres des simples cheminots.

 

En 1984, je découvre un métier qui m'apportera de solides bases méthodologiques, le conseil en organisation. Dans un cabinet de petite taille d'abord, puis au sein du groupe Elf, dans la filière chimique, où je suis engagé comme chef de projet.
 

En 1988, je bifurque vers le monde bancaire, la Sovac, filiale prospère du groupe Lazard.

Au sein d'une petite cellule rattachée à la direction générale, j'aborde des sujets variés et je finis par m'y occuper de marketing pour le crédit automobile. Parallèlement, je me prends de passion pour les questions de démographie politique, assistant au séminaire créé par Alfred Sauvy au Collège de France.  Les perspectives du non renouvellement des générations, avec ses conséquences notamment sur la survie du régime des retraites, y donnent lieu à d'ardents débats.

Au terme de nombreuses prises de contact avec des responsables du monde universitaire et des entreprises, je participe à la création en 1990, de Générations, association qui vise à concilier vie familiale et vie professionnelle. J'en suis élu président, soutenu par de grands groupes comme Elf et Gaz de France.  Mais le projet fera long feu dans le contexte de récession consécutif à la 1ère guerre du Golf. Je continue à participer néanmoins aux débats socio-politiques dans le "think tank" fondé par Philippe Herzog, économiste contestataire du PC.
Tout cela me vaudra d'être remercié par mon employeur en 1993 et je décide alors de prendre une direction radicalement différente.

Indépendant et créateur d'histoires pour l'écran

En été 1993, j'achève mon premier scénario, Le Combat des Rois, un test pour moi : ou bien j'intéresse le milieu professionnel et je continue, ou bien je passe à autre chose.
Plusieurs producteurs me rencontrent ainsi que le comédien Pierre Vernier, à qui je proposai d'occuper le rôle d'un méchant peu courant, sorte de tueur en série appartenant à la fine fleur du patronat bancaire européen. En 1997, le projet sera proche d'aboutir, une option étant signée avec DCJLM, qui produira par la suite 36 Quai des Orfèvres.
Ce premier opus m'encourage à poursuivre et je tente alors un projet fou en me lançant dans l'écriture d'un épisode de Columbo, recrutant pour les dialogues en américain, une équipe de trois jeunes américaines vivant à Paris. Nous ne dépasserons pas la page 40, à la suite d'un accident d'escalade - thème d'ailleurs du Columbo, intitulé Fatal Break - qui me laissera dans un sale état durant une bonne année.
Mais le treatment est là,  qui finira par être lu par Peter Falk en personne en 1996, lors de son passage à Paris ; voir Story of a project in: 
Columbo a Movie.

 

Et dès l'été 1995, je reprends l'écriture avec le réalisateur Bernard Nauer : une comédie aux accents de conte à la Capra, où une lycéenne gagne de passer un Week-End à Matignon, avec un premier ministre sur le point de donner sa démission.

Contrat signé avec Universal en 1997, le traitement du Columbo est finalisé et il faut alors attendre le feu vert de la mise en production pour démarrer les dialogues. Hélas, occupé par d'autres projets, au cinéma et au théâtre, Peter Falk ne produira que trois Columbo entre 1999 et 2003 et mon Fatal Break ne sera pas du nombre.
Cette expérience m’ouvrira néanmoins la possibilité d’être représenté aux USA par un agent littéraire agréé par la WGA. Ainsi fut défendu un speculative script intitulé Perilous Game co-écrit avec Steve Hayes, dramaturge et universitaire à Berkeley puis Boulder Colorado.

En 1999, je rencontre Etienne Mougeotte alors DG de TF1. Il est très intéressé par mon projet de Columbo à la française, pour lequel j’ai imaginé une inspectrice qui se démarque de toutes les télé-héroïnes, ainsi qu’une intrigue qui se situe dans le double milieu du théâtre et de l’escalade : Viaduc Express. Mais cette tentative de production novatrice d’une énigme renversée s’opposera au refus tout net du directeur de la fiction d’alors, Takis Candilis.

Il y aura d’autres projets, parfois très prêts d’aboutir, comme un thriller pour une série mettant en jeu des femmes dans des situations de péril extrême. Ce fut Folle à Tuer, que la Sté Son & Lumière me fit remanier quatre ou cinq fois, me conduisant à imaginer quelques six rebondissements, mieux encore que Sex Crimes, le  modèle qui me fut proposé par Alain Clert, PDG de Son & Lumière.

Peu à peu, je dus me résigner à m’investir dans des occupations plus rémunératrices et je devins ainsi conseil indépendant en édition publicitaire avec notamment le Crédit Lyonnais comme client.

Depuis quelques années, je me consacre plutôt à l’écriture théâtrale, ayant commencé par l’adaptation de la pièce qui fut à l’origine de Columbo, Prescription Murder. Je l'ai simplement intitulée Lieutenant Columbo.
Une autre pièce, Préface, présentée à l’aide du CNT en 2008, est encore en phase de remaniement. Curieusement, elle rejoint l’actualité, se situant dans un pays d’Afrique noire en proie à une révolution islamiste, avec deux française coincés dans une prison, qui attendent d’être fusillés…

bottom of page